Depuis les premiers Jeux olympiques, de
884 av. J.C à 393 après J.C., le sportif de haut niveau a toujours eu recours à une préparation physique et médicale. Dans le milieu du sport de haut niveau, il est courant que l’équipe soignante qui entoure les sportifs soit multidisciplinaire avec, en son sein, la présence d’un ostéopathe.
Les sportifs savent décrire l’importance de cet accompagnement qui permet de réduire les blessures et d’améliorer la performance.
L’ostéopathe propose une véritable approche prophylactique qui se traduit par de meilleurs résultats dans l’athlétisation et la performance, la récupération et un impact positif sur l’équilibre psychologique.
Léa Jamelot, sportive de haut niveau de kayak en ligne, prépare les prochains JO et nous parle de sa préparation.
« Pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours de sportive de haut niveau ?
Léa Jamelot, je suis athlète de haut niveau en kayak de course en ligne.
J’ai commencé le kayak à l’âge de 9 ans dans une colonie de vacances en Bretagne. J’ai intégré l’équipe de France jeune à l’âge de 15 ans puis l’équipe de France élite. Âgée de 30 ans aujourd’hui, cela fait 15 ans que je représente la France sur les compétitions internationales.
J’ai participé aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 et Tokyo en 2021 et je prépare actuellement les JO de Paris 2024.
Licenciée au Club Nautique de Quimper Cornouaille, je m’entraîne actuellement au quotidien au Pôle France de Toulouse, et ce depuis 4 ans.
Parallèlement à mes 3 entraînements journaliers, je suis chargée de communication à temps partiel pour Kerhis, une entreprise d’édition de logiciels pour le milieu agricole.
Vous avez une équipe de professionnels qui vous accompagne, pouvez-vous nous les présenter ?
J’ai la chance d’être bien entourée pour mon projet olympique. Mon équipe est composée d’un entraîneur fédéral, Guillaume Berge, qui dirige le projet kayak dame.
À Toulouse, je suis entraînée au quotidien par Jean-Pascal Crochet, coach pour la partie spécifique en kayak, et d’une préparatrice physique, Audrey Marangon qui est aussi en fin de cursus de formation en ostéopathie (5e année). Je travaille aussi avec un préparateur mental Boris Maret, une diététicienne Nathalie Boisseau, une réflexologue Sophie Vallade.
Enfin la fédération nous met à disposition un staff médical composé d’un médecin Thomas Scalliet, et de plusieurs kinés et ostéos dont notamment Clément Scalliet et Philippe Averous.
Dans votre préparation, consultez-vous régulièrement un ostéopathe ?
Lors des stages d’entraînements et des compétitions, nous nous déplaçons avec le staff médical fédéral, donc un ostéopathe est systématiquement présent.
Pour mon suivi sur Toulouse, je consulte Philippe Averous sur Pibrac dès que j’en ressens le besoin et depuis cette année, j’ai la chance d’être accompagnée par Audrey Marangon, autant en préparation physique qu’en suivi ostéopathique à la clinique ITO, et ainsi d’avoir des séances d’ostéopathie plus régulières.
Comment l’avez-vous choisi(e) et pourquoi ?
J’ai rencontré Audrey, car je cherchais un.e ostéopathe adepte de la méthode Allyane. Dès la première séance, j’ai été bluffée par son approche, son professionnalisme, sa capacité d’écoute. Elle n’a laissé aucune piste de côté et a étudié mon cas, et la raison pour laquelle je venais avec une grande rigueur, attention et précision.
En tant que sportive de haut niveau, j’aime être entourée des meilleures et je me suis tout de suite dit que je voulais travailler avec elle !
Par ailleurs, le contact humain est très bien passé et c’est un point très important pour moi en ce qui concerne les praticiens de santé. Je me suis tout de suite sentie en confiance, écoutée et comprise.
Comment ressentez-vous les effets de l’accompagnement ostéopathique sur votre santé en général ?
Dans ma pratique intensive, l’accompagnement ostéopathique me permet de regagner en mobilité et en relâchement de façon générale. Le corps est soumis à d’intenses contraintes et il convient de le rééquilibrer fréquemment. Par ailleurs, le suivi ostéo est très utile pour prévenir les blessures, et bien sûr à des fins de performances, pour pouvoir exploiter mes muscles au mieux.
Vous préparez les prochains JO, pensez-vous que pour être à un niveau de performance optimum, le suivi ostéopathique est important pour vous ?
Pour toutes ces raisons, le suivi ostéopathique est un point clé de la préparation olympique.
Lorsqu’on travaille à gagner des centièmes de secondes sur une fin de course, on doit tout mettre en place et ne rien laisser au hasard. Le suivi diététique, la préparation mentale, physique, tout est pensé et optimisé. On ne peut se permettre de laisser de côté la santé, et le bon fonctionnement de notre outil de travail : notre corps !
Comment définiriez-vous la fréquence idéale d’un suivi ostéo pour un sportif de haut niveau ?
Dans les faits, c’est plutôt tous les mois, mais l’idéal serait toutes les semaines ! Pour avoir la chance de travailler avec Audrey, le fait qu’elle combine préparation physique et ostéopathie est selon moi une grosse plus-value. »
La formation spécifique de nos étudiants leur permet de prendre en charge, et ce dès la 5e année des sportifs de tout niveau dans nos deux cliniques de Labège et du centre-ville.